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CE QUE L'ON SÈME

Horizon 2021

Empowerment collectif: Ensemble, s'engager à cultiver la vie

Ce que l’on sème vise l’épanouissement de tous les systèmes vivants.

CE QUE L'ON SÈME

Horizon 2021

Empowerment collectif: Ensemble, s'engager à cultiver la vie

Ce que l’on sème vise l’épanouissement de tous les systèmes vivants.

CE QUE L'ON SÈME

 

Empowerment collectif: Ensemble, s'engager à cultiver la vie

Ce nom, tiré de l'adage bien connu « On récolte ce que l'on sème » évoque le pouvoir que recèlent les actions que l’on pose.

 

On dit semer la pagaille, la terreur, la haine…

Si on sème une graine ou l’espoir? Semer est toujours une action puissante parce que...

Semer libère le potentiel et active le pouvoir d'agir.

 

Il prend tout son sens lorsque l'on sait que la mission de Ce que l'on sème est liée à la santé et à la vitalité de la nature, des communautés et des personnes et à l'empowerment comme levier pour assurer un avenir sain.

Le jeu de mots du groupe Tryo, qui chante « Ce que l'on s'aime » y ajoute, en filigrane, la dimension de la connexion à laquelle Ce que l'on sème carbure..

Mission

Ce que l’on sème est une entreprise individuelle dont la mission est de promouvoir la santé physique et psychologique des personnes, la santé des communautés, ainsi que la santé de la nature, simultanément.

Ce, via des activités de sensibilisation et de mobilisation, des services d’accompagnement et de développement professionnel qui renforcent la capacité d’agir des organisations, des professionnels et des personnes motivés à faire face aux grands défis de l’heure.

Services

  • Formations et conférences - au programme et sur mesure

  • Soutien conseil et accompagnement

  • Ateliers de sensibilisation, information et développement des compétences

  • Animation de communautés de pratiques

  • Création de contenu à valeur élevée

Ce que l’on sème vise l’épanouissement de tous les systèmes vivants.

PROJETS

Entre la rivière et les arbres

 

Sainte-Thècle, Mauricie

À l'étape d'exploration et de recherche de partenaires.

  • Revitalisation d'une terre appauvrie par des activités agricoles à Sainte-Thècle, en Mauricie

  • Écho-Écho: Écosystème de projets favorables à la vitalité des écosystèmes locaux

  • Communauté de pratiques pour les porteurs de projets

  • Accueil et empowerment de la communauté par la sensibilisation, l'éducation, la mobilisation et l'action citoyenne

  • Arts et culture en nature

Mes grands amours, mes beaux enfants,

 

 

Votre arrière-grand-mère, Marie Gosselin, est venue au monde avec les récoltes, au début du mois d’octobre 1922, sur une ferme de Sainte-Agathe-de-Lotbinière. C’est peut-être pourquoi, de toute sa longue vie, elle n’a jamais privé un seul printemps du mystère de la germination de ses semis. Vous vous souvenez? Les semis sont ces graines de tomates, de concombres, de courges et de radis qu’elle glanait dans son grand jardin à la fin de l’été, qu’elle conservait précieusement et qu’elle enfouissait dans la terre, quand – après l’hiver - la lumière du jour s’étirait enfin. Puis, autour de ses petites pousses, elle s’affairait à chaque jour. Elle sarclait la terre et arrosait ses petits plants jusqu’au retour des feuilles et des fruits, qu’elle cueillait un à un. Elle les servait frais et les mettait en conserve. C’est autour de sa soupe à la citrouille et de son bouilli au chou, aux carottes, au navet et aux haricots qu’elle nous a si souvent réunis. Et c’est avec ses fruits et légumes, qu’elle nous a tous fièrement nourris.

 

D’aussi loin que je me souvienne, je l’ai vue soigner son jardin avec une attention toujours renouvelée et un bonheur évident. Année après année, votre mamie perpétuait les mêmes gestes, tout en raffinant ses techniques au gré de ses découvertes. Elle investissait le plus clair de son énergie et de son temps dans sa quête pour rendre ses récoltes fertiles et abondantes et cela semblait la remplir de sérénité et de joie.

 

Comme vous le savez, pendant que son jardin dormait l’hiver dernier, elle s’est éteinte doucement.

 

Mais de son vivant, voici ce que votre mamie m’a appris :

 

  1. La Terre est nourricière et mérite notre respect.

  2. Chaque jour, il est bon d’observer le grand monde qui nous entoure et d’en prendre bien soin à l’échelle et de la manière qui nous convient.

  3. Contribuer à la beauté du monde est essentiel à l’équilibre personnel.

  4. Jardiner ne signifie pas dompter la nature, mais bien lui donner un coup de main.

  5. Cultiver la terre enracine et rend heureux (tout comme marcher, chanter et bercer les bébés).

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N’allez pas croire, mes chéris, que je suis nostalgique. C’est juste que… les choses ont bien changé et pas seulement pour le mieux. Aujourd’hui, on compte bien moins d’agriculteurs et, partout, on sème la destruction et la peur.

 

C’est dur pour moi de vous admettre que je suis inquiète pour l’avenir. J’aimerais tant vous dire qu’il sera radieux. Vous avez eu l’occasion d’apprivoiser la nature et de ressentir les bienfaits qu’elle procure. J’aimerais vous dire qu’elle sera toujours verdoyante, mais rien n’est si sûr.

 

Aujourd’hui, le monde est petit. Ce qui secoue la Chine, nous touche ici.

 

Aujourd’hui, vous le savez trop bien, c’est travail, travail, travail ! Pour la croissance, il faut garder la cadence. Il faut bien les produire et les acheter, ces biens dont nos armoires et nos dépotoirs sont désormais trop pleins.

Même si les inégalités économiques et sociales se creusent et que les violences s’exacerbent, même si la nature et les animaux qu’elle abrite disparaissent petit à petit, même si l’air, la terre et l’eau dont on s’abreuve s’empoisonnent, si les panoramas, à couper le souffle jadis, s’effritent et s’enlaidissent, si le climat se dérègle et si les catastrophes se multiplient… Même si la voie dans laquelle on se précipite est un cul-de-sac. Même si ça signifie qu’on mange mal, qu’on ne bouge plus, qu’on ne dort pas, que le temps libre est révolu, que nos yeux sont rivés sur des écrans, qu’on stresse, qu’on s'impatiente, qu’on se compare et qu’on s’isole… Même si les changements s’accélèrent et qu’on fonce droit dans le mur… Y’a des gens, mes enfants, qui s'en lavent les mains.

 

Ça y est ! Je m’emporte. Je vois le verre à moitié vide, alors qu’il y a de l’espoir dans vos yeux. 

 

Je vois bien que nous sommes bien plus nombreux à jouir encore de la vie et à rêver de mieux. Que nous sommes solidaires et capables de grands revirements. Reste que ça me réveille parfois la nuit. Qu'au matin, les médias sociaux me rappellent que les dégâts et les menaces sont bien réels.

 

Ça me fend le cœur d’attirer votre regard sur ces monstres dans le placard. De ne pas pouvoir vous dire que c'est juste un cauchemar, qu'il n'y a rien de caché dans le noir. Mais je sais que vous savez. Que vous percevez leur présence et que vous aussi, ils vous font peur.

 

Ouvrons la porte ensemble. Chassons-les de notre lumière.

 

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Maintenant, je pense qu’il est temps que nous nous serrions les coudes afin de nous sentir moins impuissants devant ces tourments… gros comme la Terre.

 

Je crois que nous pourrions mettre le nez dehors. Mettre l’épaule à la roue. Permettre à notre éblouissante planète de reprendre son souffle.

 

Avec tous ces gens qui s’y sont déjà mis. Joignons-nous au grand mouvement de ceux qui respectent la vie.

 

La nuit, nous pourrons doucement fermer les yeux et trouver du répit.

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Votre mamie m’a enseigné que presque tout se répare, qu’on peut sauver un oisillon tombé du nid et qu’une petite pousse peut fendre le pavé.

 

Surtout, surtout, elle m’a appris qu’on récolte ce que l’on sème.

 

Pour la toute première fois, au printemps dernier, le soleil n’a pas eu l’honneur d’éveiller les semis de mamie, mais il a fait bourgeonner ses arbres et fleurir ses vivaces. L’empreinte féconde de mamie sur la Terre se fera ressentir pour des siècles, encore, à venir.  Il y a vous deux, débordant d’amour, de force et de vie. Et dans mon cœur, un projet qui a germé. Il s’appelle  « Ce que l’on sème ».

 

Ce que je vous aime,

 

Maman

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